lundi 16 avril 2012

BALADE À VÉLO

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Une magnifique journée de balade à vélo avec Bali
Ecocycling tour. Périple assez facile, avouons-le. On partait du haut de Penelokan, un petit village juché sur le pourtour du Mont Batur ou plus précisement, sur le flanc de son ancien cratère (un volcan, avec un lac et 2 nouveaux cratères qui se sont formés en son centre).
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Voiture ou vélo en montée, l'ascension des 8 derniers kilomètres était laissée au choix de chacun. André et moi, -bien que les plus vieux du groupe de 12- pas peu fiers, étions les seuls à avoir choisi de bien mériter le délicieux lunch qui nous attendait au sommet. À + de 30 degrés sous le soleil, la montée était difficile et notre guide de montée avait lui, 16 ans...
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VISITE D'UNE PLANTATION DE CAFÉ



Nous apprenons que les grains de café ont un sexe.


Hmm... je prendrais bien un(e) petit(e) grain(e) de mâle tiens.


Elles (les civettes) vivront enfermées un an durant, à manger du café, puis seront remise en liberté, nous dit-on, afin d'être remplacées par d'autres. Le café coûte 6X plus cher, la liberté n'a pas de prix.


-Manque de pot, moi on m'a rattrappée 3 fois de suite sans me reconnaître.


DU BON CACAFÉ
Comme une tablette aux arachides quoi. C'est le café à peine digéré, puis evacué (chié, disons-le) par notre amie la civette. Elle distingue, semble-t-il, les meilleurs grains de l'ivraie. Puis, quelqu'un a pour tâche de touiller son cacafé.



Je cuis, je prie.


Nous dégustons.

Dans l'ordre. On laisse tomber le caca d'exploitation à 60 000 roupis.

Et les fruits.
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VISITE D'UN «COMPOUND»
Chaque famille partage un «compound» (enceinte familiale). Sorte de mini-village, ensemble de maisons et dépendances de ferme et de travail. Pauvreté et sourires vont de pairs par ici.


Recensement des habitants du «compound»
Chaque «agglomérat»(communauté) est composée d'une famille -issue de la branche patriarcale- qui s'aggrandit au fil des naissances et des mariages. Les femmes quittent leur propre famille pour habiter avec leurs beaux-parents, dans la famille de leur mari.


Mamie devra quitter sa maison pour la nuit de noces des nouveaux mariés. Lit à baldaquin en option.


Riz collant.

Feux de cuisson.

Et hotte en béton.


Salle de lavage, pliage en sus (pour la bru.)

Sèche-linge familial. Maytag naturelle.

Une journée pour tresser le tout.

Humains et animaux vivent en promiscuité.
-Oh la la... non pas moi! Prenez plutôt la grosse bicolore là.

Espace restreint et vie de merde.

En attendant d'être sacrifié.
Notre guide nous expliquera que chacun a droit à 3 sacrifices de coq par an, pour des cérémonies de purification où le sang versé appaise la divinité. Nous comprendrons que ces sacrifices sont finalement beaucoup plus nombreux. Les coqs utilisés pour ces combats illégaux (depuis 1970...), passent leur vie sous une cloche de paille. Ils ne sortent que dans les bras de leur...bourreaux, qui les exhibent fièrement en caressant leurs plumes. Entre lames et pattes coupées, les détails sont trop horribles. (L'Hindouisme balinais est différent de l'Hindouisme indien.)

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VISITE D'UNE RIZIÈRE

Visite d'une énième rizière...elles sont toutes magnifiques.

C'est raté mais on est censé voir un palier.


Hmm... ça pousse pas vite.


Hmm...Une vigne à étage, ce serait pas mal. Ça me changerait du Nasi-Goreng (plat de riz).


Meru
En plus des temples (3 par villages), on croise toujours des meru(s) de divinités (familiale ou Hindoue). Si j'ai bien compris, plus ils ont d'étages (11 max, toits toujours de nombre impair) plus la divinité est importante. L'esprit du plus haut des volcans de Bali (le Mont Agung) a droit à 11 étages. Brama et Vishnu n'ont droit qu'à neuf étages...

On retrouve aussi des merus dans les arrières cour de maisons pour les ancêtres, après leur crémation (une sorte de pierre tombale monument). Il vaut mieux avoir un grand jardin. Ces ancêtres divins peuvent se réincarner dans un membre de leur famille. Le fils de Gusti (2 ans), par exemple, était, aux dires de la mère de Gusti, le grand-père réincarné dans le petit-fils. Le petit garçon avait les gestes et le comportement de son ancêtre. La mère de Gusti l'avait donc d'autant plus en adoration. C'était son père finalement.


On croise un banian (ficus) de 500 ans. Il est sacré (protégé d'un tissu noir et blanc à carreaux).


André lui, porte sa sacrée chemise.


Visiblement c'est sacré, mais je ne sais pas ce que c'est.
Une mangeoire pour oiseaux migrateurs, malades et chrétiens?
(C'est en réalité une sorte de -gong-, que l'on retrouve à l'entrée des temples et dont je trouverai le terme juste.)
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