mercredi 18 avril 2012

UN DIMANCHE À SEMOGA DI KENANG





On est là. On imagine que c'est le nom du village.
(google traduit par : nous l'espérons dans le rappel.)


Chien tatoué. Je ne le verrai pas de près, comme tous ses amis, il a grogné quand j'ai voulu m'approcher.






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LABEUR ET ÉCONOMIE DE GRAINS DE RIZ
Je sais que ce sont des vérités de La Palice, mais la beauté des lieux, des gens et notre fascination pour les majestueuses scènes qu'offrent ce laborieux travail nous semblent presque indécents, à deviner le salaire de misère et à voir de près les difficiles conditions de travail des paysans. À voir leur sourire, on peut l'oublier avec eux par moment.

Ils viennent souvent d'îles voisines encore plus pauvres, nous dit notre guide de vélo, travaillent dans la glaise, pieds nus, et dorment dans de petits abris de fortune que l'on voit au milieu des rizières, jusqu'au lendemain, pour mieux recommencer et pour quelques roupis (qui se comptent en mille, 1000 roupis = 1$). Quelques anguilles et serpents entre les doigts de pied chaque matin pour subvenir au quotidien de nos enfants, ça vous dit? Un programme de dons de bottes étanches mais légères serait peut-être pratique, mais ne solutionnerait pas l'injuste partage des richesses.
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Épouvantails de fortune...sacs plastiques.

Malgré l'aspect traditionnel et -rassurant- du travail manuel, les rizières n'ont, par ailleurs, plus beaucoup de valeur ou de contraintes biologiques, à quelques exceptions près, dans certaines régions de l'île, et les agriculteurs sont souvent (comme partout) mieux servis financièrement en vendant leur parcelle à des occidentaux (très souvent), en mal de retour à la source, de yogi, de soleil ou d'espace de terrain.
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Zoom 14x, de mon nouvel appareil photo. J'avais brisé le précédent au Mexique.

Arpentage d'ex-rizière (au milieu à droite)

_______________________________________________________À coups de rizières achetées, (que plusieurs balinais se sont retrouvés forcés de vendre à bas prix par des dirigeants corrompus -classique- pour des dévelopemements -paradisiaques- ex.: Tommy Suharto), les balinais seront peut-être eux aussi un jour forcés d'importer leur riz. Les temples, sacrés et inviolables, quant à eux, sauveront peut-être certains emplacements face aux investisseurs.
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On n'étaient déjà pas sûrs avec la -confirmation- alors la re-confirmation...
On a pas pris de chance.
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Finalement on serait peut-être restés plus longtemps, mais Berlin, ville d'un autre genre, nous attend lundi prochain.

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